Sud des Pouilles - Italie - Juillet 2024
- Pascale
- 16 janv.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 févr.
Vu le temps pourri du printemps et du début de l'été 2024, j'avais vraiment envie de ciel bleu et de chaleur. Dans les Pouilles, j'ai été servie (enfin à part une demi-journée de grosse pluie) !
L'arrivée en avion à Bari a été plus que mouvementée : une heure et demie de retard du vol Genève-Munich et je n'avais que trente-cinq minutes de correspondance pour le vol Munich-Bari, dernier vol de la journée... Je me voyais déjà passer la nuit à Munich et devoir revoir mon programme, mais j'ai eu une chance folle car le deuxième vol avait deux heures de retard ! J'ai donc pu arriver à Bari, mais à deux heures du matin au lieu de vingt-trois heures vingt.
Le lendemain, je devais prendre un train à neuf heures et on m'a mal renseignée, je ne suis pas allée à la bonne gare, j'ai dû courir comme une folle plus de quatre kilomètres (avec mon sac à dos) pour arriver sur le quai de la bonne gare à neuf heures quatre, et le train partait à neuf heures cinq ! Heureusement que je faisais régulièrement du vélo elliptique chez moi, sinon je n'aurais jamais pu tenir cette distance en courant. Bref, beaucoup de stress pour le début du voyage, mais après, tout a roulé... (enfin sauf quand j'ai dû retourner à Bari en partant de Nardo : je n'attendais pas le bus au bon endroit apparemment, donc le bus n'est pas passé, j'ai dû courir à la gare distante de plus de deux kilomètres pour choper un train pour Lecce et avoir la dernière correspondance pour Bari qui arrivait à plus de ving-trois heures).
Les Pouilles m'ont enchantée. La côte est magnifique avec ses falaises et ses criques cristallines ; la campagne, dans la région d'Alberobello, est parsemée de trulli (maisons coniques en pierres avec un toit pointu) ; l'eau est propice au masque-tuba. J'ai encore beaucoup randonné, principalement sur la côte, où il est appréciable de se délasser dans les eaux pures des criques (l'eau est à la bonne température).
Chaque ville ou village a son propre charme, on ne se lasse pas de se promener dans les différents "centro storico" ou autour des remparts. Les églises de style baroque sont extrêmement nombreuses ; j'ai été surprise de pouvoir y entrer en short, car dans mes autres voyages en Italie cela n'était pas permis.
Entendre la langue italienne est toujours aussi agréable à mes oreilles. Je ne sais pas parler italien mais j'arrive en général à comprendre le sujet de conversation. Dans cette partie d'Italie, quand les locaux s'adressent aux touristes, on parle plus l'anglais que le français.
Dans deux villes j'ai eu la chance d'assister à une fête, ce qui m'a permis de voir que les Italiens savent mettre l'ambiance et s'amuser.
Je mets un petit bémol sur la gastronomie locale qui m'a paru moins diversifiée que dans les autres parties de l'Italie que je connais, surtout au niveau de l'accommodation des pâtes; mais les glaces et le café sont toujours bons !
J'ai apprécié la "puccia", sorte de gros sandwich copieux et le "pasticcio", pâtisserie en pâte sablée fourrée de crème ou autre. J'ai pris près de deux kilos en neuf jours malgré les randonnées...
Pour moi, les moments les plus marquants ont été la découverte d'Alberobello (ville de trulli inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO) et de Matera (ville en partie troglodyte, très étendue), ces villes sont extraordinaires. Il y avait déjà beaucoup de touristes cette première semaine de Juillet, ça doit être l'horreur en pleine saison... En tout cas, neuf jours, ce fut court pour visiter les Pouilles, je n'ai pas eu le temps d'aller dans le Gargano, et à certaines étapes (Gallipoli, Matera) je serais bien restée une nuit de plus !



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