Espagne continentale - Septembre 1987
- Pascale
- 12 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 févr.
Mon premier voyage en Espagne avait mal commencé. J'étais partie en solo avec ma voiture, le premier soir j'avais vraiment galéré pour trouver un hôtel vers Barcelone (ville que je n’ai pas vraiment visitée), et le deuxième jour, paf ! panne à la sortie d'un péage d'autoroute : la voiture avait calé et impossible de redémarrer. J'ai dû me faire dépanner. Il y avait en fait une poussière au mauvais endroit... Le troisième jour à Valence, devant l'hôtel et pendant la nuit, je me suis fait cambrioler l'intérieur de mon coffre (j'y avais laissé les habits que j'avais mis pour la noce de mon cousin la veille du départ de France), et les serrures du coffre et de la portière du passager étaient mortes. Philosophiquement, je me suis dit que le pire m'était arrivé, je n'ai pas fait réparer les serrures et j'ai tranquillement continué mon périple.
J'ai passé une semaine en Espagne, car j'enchaînais après sur le tour du Portugal. J'ai longé la côte Est jusqu'en Andalousie. Je n'ai pas été émerveillée par les villes de Valence, Malaga ni Cadix, mais par mes autres étapes, surtout le reste de l'Andalousie. L'Alhambra à Grenade est admirable et mérite qu'on y passe toute une journée. Séville est l'endroit où voir un spectacle de flamenco. La Sierra Nevada est à traverser en plein cagnard, vitres ouvertes : on a l'impression d'être dans un four (plus de 40°), mais les paysages rouges valent la chandelle. Il est également intéressant d'aller visiter un village troglodyte en plein cœur de cette sierra.
Malgré quelques scrupules, je suis allée voir une corrida et je me suis prise au jeu, malgré moi. Les postures du toréador sont tellement gracieuses et les costumes tellement chamarrés qu'on en oublie qu'il s'agit d'un spectacle de mise à mort.
Le petit hic en Espagne, c'est qu'on ne déjeune pas avant 14 h et qu'on ne dîne pas avant 22 h / 22 h 30, voire 23 h. Ceci, mon estomac n'aimait pas, même si les copieuses paellas et autres spécialités locales le remplissaient bien.
En 1987 ce n'était pas la crise et les Espagnols étaient de bons vivants (j'espère que cela n'a pas changé), parfois un peu trop bruyants (ils parlent très fort). Je ne parlais pas encore espagnol, ce qui limitait les échanges. Remarquez, s'ils parlaient l'andalou, je n'aurais de toutes façon rien compris...
J'aimerais bien découvrir la côte Nord-Ouest de l'Espagne et la sierra de Guara, mais pour le moment je privilégie les voyages lointains tant que je suis en bonne santé…



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