Iles non balnéaires du Cap Vert - Juillet 2012
- Pascale
- 15 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 févr.
Plusieurs fois je devais aller au Cap Vert mais au dernier moment je ne pouvais pas : voyage annulé faute de suffisamment de participants, pas de place dans l’avion ou impératif de couple. En 2012, j’ai enfin pu aller au Cap Vert pour quinze jours de randonnées agrémentées de quelques baignades. Nous étions un petit groupe : cinq personnes + le jeune guide cap-verdien. Celui-ci parlait un français parfait avec toutes les expressions typiques qu’on peut utiliser, alors qu’il n’avait jamais mis les pieds dans un pays francophone ! Impressionnant (et bien entendu, il parlait portugais, créole et anglais).
En juillet, les paysages n’étaient pas verts car on arrivait en fin de la période sèche. Les randonnées étaient assez physiques et très belles car on a souvent marché sur des sentiers côtiers. L’île de Sao Vicente était vraiment sèche. Sa principale ville, Minhelo, est la ville où habitait Cesaria Evora. L’île de Santo Antao est propice aux randonnées, on croise plein de villages typiques très reculés. L’île de Fogo est volcanique. Sa caldeira noire est très large, il y pousse de la vigne. L’ascension du volcan se commence au lever du jour, on comprend vite pourquoi : quand le soleil arrive, il fait très chaud et c’est très très raide. Par contre, la descente dans les scories est jubilatoire, on court en s’aidant des bâtons et on redevient de vrais gamins. A l’arrivée on est couvert de poussière, alors direction la douche (froide, les logements étant spartiates).
Je n’ai pas visité les îles réputées pour leurs plages (Boa Vista, Sal…).
L’apéritif local est un punch fait de rhum local et de mélasse. Le vin de Fogo est bon. Dans les repas, on trouve souvent des choux et des pommes de terre. La cuisine est simple mais bonne.
Notre séjour a eu lieu en pleine campagne électorale pour les municipales. Rien à voir avec ce qui se passe chez nous : on avait droit à un incessant ballet de camionnettes avec des annonces au haut-parleur, et tous les soirs, à des concerts suivis ou précédés d’un meeting politique. Il y avait de l’ambiance !
Le Cap Vert est en plein développement économique. C’est un pays où, d’après les habitants, il n’y a pas de corruption et où les fonds arrivant de pays européens ou d’institutions internationales sont bien utilisés. Ce pays est stable politiquement parlant, donc il est très différent des autres pays d’Afrique.
Oui je suis bien contente d’avoir enfin vu le Cap Vert !



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