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Nouvelle Calédonie - Mars 2012

  • Pascale
  • 15 janv.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 févr.

Après Tahiti, la Nouvelle-Calédonie a été la deuxième étape de mon tour du monde. Les premiers jours furent difficiles car mon amoureux était reparti en métropole et je n’avais plus personne avec qui partager mes émotions, je me sentais seule. De plus, j’ai commencé par la côte Ouest de Nouvelle-Calédonie, qui n’est pas très belle et trop venteuse à cette saison pour pouvoir se baigner, ce qui n’a rien arrangé.

Randonner en Nouvelle-Calédonie est compliqué car la plupart des sentiers sont privés, non balisés et nécessitent un guide kanak. Et le problème, c’est de joindre les guides en question (il faut parfois appeler la cabine téléphonique publique du village, et le guide n’est pas là, ou déjà réservé par d’autres touristes). Je me suis donc contentée des randonnées ouvertes à tout public (qui étaient largement satisfaisantes, heureusement).

Pour visiter la Nouvelle Calédonie, il vaut mieux louer un véhicule car il y a peu de transports en commun, surtout au Nord de l’île. Mais attention, il faut être très prudent car les gens roulent comme des dingues, parfois sous l’emprise de l’alcool, la signalisation routière est assez fantaisiste et l’état des routes n’est pas bon (nids de poule).

C’est sûr que l’accueil des Kanaks n’est pas aussi chaleureux que celui des Polynésiens, mais si on prend la peine d’entrer dans les villages (en ayant demandé la permission au préalable, il faut respecter la coutume), on n’est pas mal reçu. Chez les Caldoches, on peut ressentir encore du racisme envers les Kanaks, c’est bien dommage.

J’ai beaucoup aimé Nouméa (j’y suis même allée danser la salsa !) et le sud de l’île, très sauvage, ainsi que les îles de Lifou et l’île des Pins (mais pour cette dernière, une crevaison en VTT m’a gâché une journée, je n’ai pas pu tout voir). A Lifou, petite île traditionnelle, ce fut très déroutant de voir un matin débarquer un énorme bateau de croisière avec des touristes anglophones qui envahissaient toutes les plages et les spots de snorkeling. J’avais l’impression d’être sur une autre île !

Je n’ai pas de souvenir de la gastronomie locale, car j’avais pris tellement de kilos en Polynésie que je suis allée très rarement au restaurant en Nouvelle-Calédonie pour rétablir la situation.

J’aurais sans doute dû visiter la Nouvelle-Calédonie avant la Polynésie, car elle n’a pas autant de charmes, à mon point de vue.


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